Afin d'immortaliser tous les articles écrits dans ce blog, ils ont été mis en page dans un livre.Le lien ci dessous:

http://rapidshare.com/files/253473279/Livre_souvenir_Montr_al_planche_compress_.pdf

Les articles ont été rangés, ce qui rend la lecture plus agréable!

C’est le 232^e article de ce blog qui a connu son premier le 20 Aout 2007. C’est aussi le dernier. Cet article ne parle de rien. C’est juste un bilan personnel d’une année si intense qu’elle ne saurait être résumée en un article .

Eh oui, Le séjour prend fin ce mercredi soir à 21h40 et le blog n’a&ura alors plus de raisons d’être. Chaque jour que j’ai passé ici, je me suis fait un devoir d’écrire quelques lignes sur cette page internet. Pour donner des nouvelles à mes proches (car mine de rien, c’est plus pratique d’écrire quelques lignes et de montrer quelques photos que de raconter 20 fois la même chose sur MSN, quitte à y passer sa vie. Mais ce blog a aussi eu un énorme intérêt personnel car il m’a servi de support pour faire le point sur ce que j’apprenais sur le Québec et les québécois au fil des jours. C’est pourquoi ce blog a fini par avoir aussi un versant pédagogique. L’occasion était trop belle pour faire découvrir aux français le Québec. Car c’est bien beau de dire que les québécois sont nos cousins, mais pour des cousins, j’ai trouvé que franchement, ils méritaient plus d’attention de notre part, plus d’attention que 10lignes de faits divers par mois dans Le Monde.

Car la chose que les français ne savent pas toujours, c’est que le Québec est un coin fabuleux qui est habité par des personnes formidables. Je ne dis pas ça pour faire lèche-cul, mais parce que je le pense vraiment (comment aurait je trouvé la motivation de faire un article par jour si ce n’était pas le cas ?). Pour l’exemple, je me rappelle encore quand je débarquais au mois d’Août, je trouvais vraiment bizarre que les gens d’ici s’entêtent à parler français alors que tout serait plus facile pour eux s’ils se mettaient à parler l’anglais. J’étais un ignorant. Et puis j’ai découvert petit a petit l’histoire du Québec, j’ai fait mes études dans une fac où la fierté d’être québécois est beaucoup plus forte que celle d’être canadien, et j’y ai rencontré de nombreuses personnes (impossible de tous vous citer !) qui m’ont ouvert les yeux sur leur univers… Alors que je me suis juré de ne jamais prendre position sur des question de société qui ne me regardent pas, je me suis trouvé petit à petit une forte sympathie envers le combat des québécois qui ne veulent pas voir leur peuple se noyer dans la masse des anglophones qui les entoure. J’ai pris d’ailleurs conscience que le français était un formidable outil d’affirmation identitaire et que finalement, ça n’a rien de ringard de parler de « magazinage » plutôt que de « shopping ». Je me sentirai toujours un peu québécois désormais.

Bien sur, cette année, outre la découverte d’une autre culture, a aussi été celle d’innombrables voyages où j’aurai plus voyagé qu’en 21ans d’existence. La découverte u fin fond du Québec : la Gaspésie, la région du lac St Jean, la Mauricie, Québec…  Mais aussi la découverte de la province voisine, l’Ontario (Ottawa, Toronto, les Chutes du Niagara). Et bien sur, de nombreuses visites des villes des Etats-Unis : Washington, Philadelphie San Francisco, Sacramento, Boston, New York, La Nouvelle Orléans, Chicago et Cleveland, sans compter quelques tours dans la campagne américaine, dans le Vermont, en Floride et en Louisiane. Désolé de tourner un peu au catalogue, mais ça me permet de prendre conscience de la chance incroyable que j’ai eue d’être ici. Car quand on pense que de nombreux potes de l’IEP vicent des expérience similaire, on fini par trouver normal de beaucoup voyager…

Autre grand souvenir de l’année : l’hiver montréalais. Une saison que j’ai vécu intensément, notamment à travers le Hockey sur les nombreuses patinoires de Montréal et les nombreuses balades dans les parcs montréalais vêtus de blanc. Si quelque chose du Québec va le plus me manquer à l’avenir, c’est bien cet hiver et les innombrables possibilités de divertissement qu’il offre. Fini les manteaux bien chauds, place aux imperméables et parapluies.

Bien que cette année fut extraordinaire, je suis tout de même content de rentrer au pays. Parce que même si je me plais au Québec, je suis toujours conscient que je ne suis pas chez moi ici. J’ai grandi en France et je suis trop attaché à mon pays pour le laisser tomber. Et m’installer au Québec aurait sans doute retiré ce que ce pays a d’extraordinaire à mes yeux, car le pays où tu vis te semble toujours ordinaire.

Cela dit, je retournerai forcément dans la belle province. J’ai laissé trop de bons souvenirs pour dire adieu à Montréal. Désormais, quand j’entendrai parler du Québec, je pourrai dire comme les québécois : « Je me souviens » !   

Sur ce, je dis à ceux que j’ai rencontré cette année : à très bientôt. Et à mes proches : A tout de suite !

PS : Vous étiez en moyenne 80 visiteurs par jour sur ce blog (un peu moins ces derniers temps, vu le rythme intermittent adopté par le blog). Il y a les proches, famille et amis. Mais aussi certains que je ne connais pas qui sont devenus des lecteurs réguliers. Merci à vous tous pour l’intérêt que vous avez manifesté pour ce blog.

La cerise sur le gateau qui couronne un mois et demi d'intense vacances, c'était ce week end: Le Grand Prix du Canada!

3 jours pleins à entre des moteurs plein les oreilles. à voir des bolides filer à 320km/h. Une expérience vraiment immanquable. Parce que j'avoue que ma intérêt pour la F1 s'était plutôt éteint ses dernières années , mais l'envie d'assister à un grand prix  a toujours été la même.

Le circuit de Montréal est idéalement placé: accessible en métro. C'est aussi un des plus beaux circuits de la F1 qui ressemble un peu a celui de Monaco (faible longueur, étroitesse des voies, circuit semi urbain) tout en ayant des traits de circuit classique.

Je vais pas raconter le grand prix. Ceux que ça intéresse seront déjà au courant. Ceux qui veulent savoir auront leur bonheur sur lequipe.fr! Cependant, rien ne vaut quelques photos souvenir et un petit film pour partager les décibels, même si cela ne rendra jamais compte du bruit réel d'une monoplace.

Chicago-Montréal, c'est 1568km de route. Autant prendre l'avion pour le faire. Questions budgétaire oblige, j'ai décidé de rentrer en bus. 60$ contre 478$. Il n'y a pas de match...

On ne peut pas découvrir la vraie Amérique sans la parcourir en bus. Car c'est le moyen de transport de ceux qui sont plutôt passés à coté du rêve américain, celui des rares américains qui n'ont pas de voiture. A prix bas, qualité de service très basse, bien évidemment... Meilleur exemple: on part avec 30minute de retard de Chicago, on roule 15minutes... et le chauffeur s'apperçoit que le plein d'essence n'a pas été fait... On partira donc avec 2h30 de retard de Chicago... Une misère remarque, à coté des 32h de voyage au total...

Ouais, 32heures, 5 états traversés: l'Illinois, L'Indiana et ses autoroute PAYANTES où la vitesse est limitée à 45 MPH (=72km/h), L'Ohio et ses villes (Toledo, Cleveland) qui ont visiblement très mal passé l'étape de la désindustrialisation, la Pennsylvanie et enfin l'Etat de New York où Buffalo est la dernière étape avant de franchir la frontière canadienne.

Une fois traversée la douane (où je remarque que les douaniers canadiens sont unilingues anglophones alors qu'ils sont tous censés avoir quelques notions de français), il reste tout de même 650km avant Montréal.

Parce que 1000 km, ca commence à bien faire, je décide de faire une pause de quelques heures à Toronto, pour visiter le Temple de la renomée du Hockey.

En gros, c'est un peu un mémorial du Hockey, où sont présentés les plus grands joueurs de Hockey ainsi que leurs maillots et autres gadgets (ici, Wayne Gretzky, le plus grand), ainsi que les équipes et leur palmarès. Vous aurez compris que les Canadiens de Montréal occupent une bonne place dans cette enceinte avec leurs 24 Coupe Stanley.

D'ailleurs, c'est aussi dans ce Temple de la renomée qu'on retrouve la coupe Stanley originale (il existe 2 exemplaires en tout). Elle y repose, parce que les organisateurs du hockey trouvaient que les champions faisaient un peu n'importe quoi avec et qu'il valait mieux leur donner une réplique, plutôt que de risquer de perdre le plus prestigieux trophée du sport professionnel.

Après 5heures passée à Toronto, l'interminable retour vers Montréal où l'envie de ne rien faire me gagne. Sans doute la première fois de l'année où l'ennui me gagne. 32heures, c'est long quand même.

Le soleil est toujours là, mais le vent est revenu. Une matinée dans le Grant Park, qui sépare les gratte-ciels de Chicgo du Lac Michigan, parce qu’il n’y a rien de mieux que de se promener dans les parcs en attendant que le centre ville se réveille. Un parc orné de monuments, dont la très curieuse A&T plaza, où on apperçoit une statue en acier inoxydable où se reflètent les gratte-ciels de la ville. Il y a aussi une belle fontaine. Et de l’herbe, heureusement^^.

Après une matinée de « mise au vert », place à la visite du Loop, le quartier d’affaires. Le quartier doit son nom au fait qu’il soit ceinturé par le métro, qui est superposé à la rue. Bruyant, c’est clair.

Le Loop, c’est forcément des gratte ciels, dont la Sears Tower, le sommet de Chicago qui trône à 442m (527 avec les antennes), dans laquelle travaillent 25 000 employés ! Elle a longtemps été la plus haute tour du monde avant de se faire dépasser par les tours asiatiques. Le Loop, c’est aussi certaines places ornées de statues, qui renforcent la réputation de musée à ciel ouvert qu’à Chicago.

Pour finir la journée, un petit tour à la plage, avec l’ambition de se baigner (à 27°C, c’est légitime, non ?). Finalement, seuls les pieds se sont moulés. C’est pas tout a fait la Floride…

La windy city n’a jamais aussi mal porté son nom qu’en ce 1^er juin : Il n’y avait pas une seule touche de vent aujourd’hui au bord du lac Michigan. Donc pas question de faire un tour au pied des gratte ciels, où on ne voit le soleil que 4heures dans la journée.l’heure était plutôt au bateau et au vélo

Un tour de bateau « architectural » (qu’ils disaient) où on se balade sur la rivière Chicago, autour de laquelle s’est construit Chicago, et qui est quasi engloutie autour des gratte-ciels. La rivière a aussi un intérêt technologique puisque l’homme a réussi à en inverser le cours : la Rivière Chicago ne se jette plus dans le lac Michigan comme le veut dame nature, mais dans le Mississippi, auquel elle est reliée par canal. Tout ça parce que les Chicagoen voulaient un lac Michigan propre et beau

Eh bien, ils ont plutôt bien réussi leur coup puisque l’eau du Lac Michigan est on ne peut plus bleue (plus bleue qu’en Floride même !). Ca donne une superbe vue sur la Skyline de Chicago, une fois sorti de la rivière, sur le lac Michigan.

Après un énième double cheeseburger ingurgité au Mac Do de Navy Pier,le quai touristique,(je crois que je ne dépenserai pas plus de 25$ de bouffe en 3 jours et demi passés dans cette ville !), c’est parti pour 4heures de vélo sur les bords du Lac Michigan. L’urbanisme de Chicago est une réussite en la matière puisque la ville a réussi a contenir la poussée des grattes ciels sur les rives du lac, pour y aménager une série de parcs sur une longueur de 18miles (env. 28km). 28x4=54 kilomètres effectués en 4heures de location sur un vélo sans frein au guidon et sans vitesses. Fatiguant, mais superbe.

Et pour se dégourdir les jambes, un tour au festival international du Gospel,, sur au James Pritzker pavillon du Millenium Park, la dernière merveille architecturale de Chicago : un amphithéatre extérieur dont la pelouse est recouverte par des tubes d’acier servant de support à des enceinte acoustiques. Ingénieux.

Parce que l’ingéniosité est la marque de fabrique de Chicago.

Et les photos sont là: http://pignonfromlyon.spaces.live.com/photos/cns!36F0D7E3BCFDF35C!3945/

Lever matinal après une courte nuit. Décollage à 11h et arrivée à Chicago 2h30 plus tard, avec une vue splendide sur la skyline et le Lac Michigan. La première journée de visite de la Windy City (la ville des vents, du fait des courants d’airs venus du Lac Michigan) est consacrée à la promenade sur le Magnificient Mile, les Champs Elysées de Chicago.

A première vue, on est frappé par l’extrème diversité des grattes ciels qui peupelent Chicago (et qui y poussent comme des champignons), ce qui en fait un vraie musée d’architecture extérieur. Aussi, je pensais avoir froid avec le vent, finalement non. En Mai le vent commence à jouer à merveille le rôle de ventilateur !

Vient ensuite une montée en haut du John Hancock Center (333m). Je ne m’attendais pas à voir l’eau du Lac Michigan aussi claire. 

Enfin, une visite de la Golden Coast, quartier résidentiel chic à deux pas du centre ville. Un peu l’équivalent de Beacon Hill à Boston, de Greenwich Village à New York où encore de Georgetown à Washington (ouais, je me fais une mini-synthèse de mes visite précédentes). Tout ca avant d’amorcer une laborieuse recherche de l’hôtel, assez excentré par rapport à la ville, et dont la ligne de métro pour y accéder est hors service…

Dernière journée à la Nouvelle Orléans, la journée la plus chaude (100°F= env 37°C). On en a bien bavé en marchant environ 6miles (10km) à travers le Garden District, le Quartier chic de la Nouvelle Orléans.Heureusement, il y avait un mac do sur la route, on en a profiter pour se recharger en Coca (j’estime avoir bu 2litres, ce qui est un peu plus que la moyenne journalière de 1 litres^^).

Au bout du Garden District, il y a le Zoo Audubon. Une belle diversité d’animaux (1600 espèces) dont un très curieux alligator blanc, variante rarissime, qui n’a été rencontrée par l'homme que deux fois seulement à l’état de nature. A chaque fois, ce type d’aligator a été retrouvé en Louisiane.

Et bien entendu, une dernière soirée dans le French Quarter, avec un bon resto créole pour couronner le tout et avant de partir chacun de son coté. Amandine et guillaume retournent à Montréal pour le boulot, Alix fait une escale de 2 jours à Washington avant de rentrer en France, tandis que je fais des heures sup de tourisme à Chicago^^.

Et pour le résumé photo du séjour, suivez le lien: http://pignonfromlyon.spaces.live.com/photos/cns!36F0D7E3BCFDF35C!3663/

Sous titre : Après la voiture, la marche à pied ! Et donc la visite de la Nouvelle Orléans

En marchand 40minutes de l’auberge au French Quarter (le quartier historique de la ville), on s’est dit que c’était pas mal non plus la voiture, surtout dans une ville américaine. Mais on a pu constater aussi l’étendue des dégats causés par le Cyclone Katrina. C’était il y a presque 3ans et la ville en garde toujours les cicatrices. Peut être à jamais… Car c’est surtout les maisons de ménages à revenus moyens qui sont dans un sale état. Soit détruites, soit plaques de bois remplacent les porte pour repousser les squatteurs. Etonnant aussi les nombreuses tentes sous les autoroutes… Bref, quand t’es dans la banlieue de la Nouvelle Orléans, tu flippe un peu.

Bref, voila pour la visite sociologique. L’intérêt de la journée, c’était le French Quarter, appelé aussi) « Vieux Carré », son nom d’origine. En fait le quartier n’a rien du tout de français, mis a part le nom des rues (à noter Rue deToulouse, grande fierté d’Alix). Contrairement à la banlieue de la Nouvelle Orléans, les maisons du French quarter ont miraculeusement survécu au Cyclone. Il n’y a que des dégats superficiels qui ont très rapidement été séparés. Mis à part l’église St Louis, il n’y a pas de monuments dans le French Quarter. En fait, ce qui fait son charme, c’est l’architecture ancienne de ses maisons, notamment l’aspect sculptural des balcons.

Mais le French Quarter n’aurait pas eu la réputation qu’il a sans l’animation qui y règne le soir, notamment dans la Rue Bourbon, où on retrouve tous les bars musicaux avec du Jazz bien entendu (La Nouvelle Orléans est le berceau du Jazz, à défaut d’en être la capitale), mais aussi d’autres musiques plus « branchées ». On ne peut pas saisir l’ambiance de la Nouvelle Orléans si on ne passe pas ses soirées dans la rue Bourbon.

A part la visite de la Nouvelle Orléans, l’autre fait divers de la journée est la mauvaise chute de mon ordinateur sur la terrasse devant la piscine… Il n’est pas mort, dieu merci, mais l’ampoule de l’écran est bel et bien grillée… Ce qui explique en partit l’immense retard pris par ce blog !

Avant d’amorcer le dernier jour en voiture, on a droit à un bon petit déjeuner préparé par Ray et Léa, nos hôtes louisianais. L’occasion de découvrir un peu plus en détail l’environnement des louisianais, et surtout le parler de la minorité francophone en Louisiane, aux antipodes de celui de la France et du Québec : L’accent incroyablement prononcé, l’usage quasi égal de l’anglais et du français dans les élocutions (les chiffres sont dits en anglais par exemple). C’est aussi l’occasion de remarquer que le français vit ses derniers instants aux Etats-Unis : ils ne savent plus lire le français (on à du leur lire quelques lettres) et les jeunes ont pris le virage de l’anglais, emportés par la vague communicatrice.

Bref, voila pour le Breakfast culturel. La matinée est consacrée à une excursion sur l’Ile d’Avery, qui abrite la célèbre usine Tabasco (le fabricant des sauces épicées) ainsi qu’un très beau jardin où roupillent certains aligators. On en a réveillé un, il n’a pas trop apprécié mais ça leur fera toujours du bien de se remuer un peu ! Voyez la vidéo d'amandine

Après Deux heures de route, on retrouve la Rive du Mississipi pour déguster de l’alligator. C’est bon, mais pas très différent du poulet, tout compte fait.

Et pour finir, la visite de la plantation Oak Alley, mondialement réputée pour son allée de chêne biséculaires. Pour rappel, les plantations sont en fait les fermes où les esclaves travaillaient à cultiver la canne à sucre. Les guides font visiter la vie des maîtres, montrent leur luxe, mais oublient complètement de relater la vie des esclaves… Un tabou américain, c’est clair. 

Pour une journée dans le cœur du pays cajun (celui des louisiannais pur souche, pas forcément francophones), on a eu un très bon aperçu.

Une petite visite matinale de l’unique centre d’intérêt de Bâton Rouge, la capitale de la Louisiane: le Capitole de l’Etat de la Louisiane. Le plus haut de toutes les State House américaines. On a profité de la vue sympa sur le Mississippi

Ensuite, 2h30 de cuite au soleil sur une barquette au Lac Martin et dans les célèbres bayous qui composent la Louisiane : sensationnel ! Rencontre avec de nombreux oiseaux, recherche d’Aligators, promenade autour des arbres innondés et surtout dans les Bayous (Sorte de marécage).

Et mention spéciale à Alice : on a rencontré des chatons demi sauvages. Ils étaient vraiment superbes avec leurs yeux bleus

Un bon repas cajun à midi dans une institution de la région, tenue par un francophone (Le Mulate’s), car n’oublions pas que la cuisine Cajun est, de l’avis de tous, la meilleure qu’on puisse trouveraux Etats-Unis (On admettra que la concurrence n’est pas très forte aussi !). Mais ne comptez pas sur moi pour vous faire un cours de gastronomie...

Et un tour à Lafayette, capitale du pays cajun et cœur francophone de la Louisiane. Avec la visite d’un village acadien reconstitué avant d’arriver chez dans la famille Lejeune, nos hôtes (francophones bien sur !). Et pour finir, encore de la gastronomie au Randol’s, autre institution de la Cuisine Cajun, où la place est laissée à la dégustation d’écrevisses, où la région de Lafayette est mondialement réputée pour cuisiner cette espèce

Petit flash sur une journée dite de transition,

Une matinée de plage à Perdido Key, la plage la plus occidentale de la Floride… L’occasion pour : finir une nuit (Alix) et se baigner (Guillaume, amandine et moi même)

Un retour vers la Louisiane plutôt long. La faute à la fin du week-end du Memorial Day (la fête nationale bis des américains, sorte de Pentecôte) et les retours en masse de ceux qui sont allés se baigner avec nous et qui n’ont pas la chance de poursuivre un Road-Trip comme nous !

Une averse soudaine à notre arrivée à la Nouvelle Orléans, alors qu’il faisait plein soleil 10minutes plus tôt… Ah les secrets du Golfe du Mexique ! Et pas une averse anodine, plutôt une averse qui fait rouler à 40km/h sur autoroute.

Une remontée de la rive ouest du Mississippi, fleuve en crue permanente, en traversant des raffineries de pétrole et leurs innombrables tuyaux et des villages déserts et sacrément viellis (ici Donaldsonville, 3^e plus vieille ville de la Louisiane). Et une halte à Bâton-Rouge, capitale de la Louisiane et porte d’entrée de l’Acadie Louisianaise.

Sur le pied de guerre à 8h30, on commence une belle journée floridienne ensoleillée par une visite du Vieux Pensacola.

L’occasion de constater que la Floride, c sympa a visiter, mais c’est encore mieux quand on se baigne ! Parce que à 89 degrés Fahrenheit à l’ombre (=31°C), on commencait à cuire un peu. Une pause fontaine faisait l’affaire, mais sans plus.

On se trempe les pieds en vitesse à Pensacola Beach. Les étendues de sable blanc sont impressionnante. Le sable est tellement blanc qu’il semble être artificiel.

Pour le concret, à savoir la baignade intégrale et la pause UV, direction Fort Walton Beach, à environ 70km à l’est de Pensacola, pour une aprèm de farniente. Je me dis que ça va être dur de se baigner à Noirmoutier après avoir fait ça…

Et pour finir la journée, une balade dans Destin, port de plaisance pas très loin de Fort Walton Beach.

Deux premiers jours interminable mouvementés pour le road trip du sud américain!

On part de Montréal vendredi matin (8h30) avec Alix, on arrive enfin à profiter des vacances en fin de journée samedi (18h30). Une bonne baignade de coucher de soleil à Pensacola Beach, par 30°C, vaut bien récompense de toute cette attente!

Pensacola Beach? C'est où? C'est une question récurente car on réduit trop facilement la Floride à Miami. Or les plus belles plages du Sunshine State, on les trouve dans son nord-ouest, ce sont les plages du Panhandle: Sable on ne peut plus blanc et eau transparente et bleu turquoise. A vrai dire, ca change de l'eau bleu marine opaque et remplie d'algues de Noirmoutier!

Entre la Nouvelle Orléans et Pensacola, c'est 400km qui s'ajoutaient au bus, à l'avion déjà révolus pour arriver à la Nouvelle Orléans... Une vraie question de patience! A propos de patience, on a été plutôt pas mauvais avec Alix: 12h d'attente et une nuit à passer dans le Hall de l'Aéroport de la Nouvelle Orléans, tout ca pour attendre Guillaume et Amandine qui n'avaient pas pu prendre le même avion que nous.

On a fait ce qu'on pouvait pour dormir. La nuit a été courte. Arrivés à 0h30, on a passé une bonne heure a se demander si on a le droit de flaner dans ce hall. Et à 4h, les premiers passagers débarquaient bruyamment (Week end oblige). Et encore, entre deux on ouvrait l'oeil toutes les 3minutes, pour réfléchir à une solution pour dormir dans le confort très relatif des sièges du hall... Bref, une expérience.

Le paradoxe dans tout ça? On crevait de froid dans ce hall surclimatisé alors qu'il faisait 30°C à l'extérieur

Entre la Nouvelle Orléans et Pensacola? L'amérique profonde: les grandes autoroutes, les voitures non identifiées, la traversée des Etats du Mississippi et de l'Alabama.

Et très sympa aussi, la traversée du Causeway (pont) du Lac Pontchartrain, le plus long pont du Monde (38km), juste après la Nouvelle Orléans. D'aucuns l'auront reconnu dans certains films (True Lies), d'aucun l'auront trouvé un peu long (notamment Amandine, qui conduisait à ce moment).   

Bref, c'est les vacances. Donc Journée plage demain!

15jours après un road trip de 3000km, c'est reparti pour un nouveau

D'abord, toute mes excuses pour l'absence totale de mise a jour du blog, où même l'absence totale de nouvelles de ma part pour certains. explication simple: Il n'y a plus de net à la maison. Merci quand même à Mac do qui offre à ses client le Wifi... comme quoi, c'est bien plus qu'un restaurant de clodos...

DOnc je disais... Oui, demain matin, c parti pour un dernier tour aux States. Destination: La Nouvelle Orleans. C'est un autre road trip qui s'annonce, mais un vrai de vrai puisqu'on a décidé de voyager un peu au jour le jour avec Alix, Guillaume et Amandine. On sait juste qu'on aura une voiture, mais on ne sait pas du tout par quel bout commencer. La météo en décidera en grande partie.

En tout cas, on sait ce qu'on fera:
- Aller à la rencontre des Cajuns, les derniers francophones des Etats-Unis (il en reste 300 000 tout de même en Louisiane)
- Voir des aligators dans les bayous et en manger!
- Ecouter du Jazz à la Nouvelle Orléans
- Remonter le Mississippi
- Bronzer sur les plages du Panhandle

Ensuite (le 31 mai), un petit détour de 3 jours par Chicago avant de rentrer pour le GP de F1 du Canada!

A peine fini le road trip en Gaspésie, on repart le lendemain pour une journée de voiture! Motif: Alain veut poser le pied au States, parce que passer une journée à Montréal sans passer un moment aux states, à 80km, c'est dommage. Ca tombait bien, on voulait visiter le Vermont.

Avant de conter les aventures... Vermont... Kesako?

C'est le petit bout vert sur la carte ci dessus. Avec 600 000habitants, c'est le 3e Etat le moins peuplé des USA (devant le Wyoming et le District of Columbia). Principale ville? Burlington, 200 000 habitants. Capitale, Montpelier, 8000 habitant, soit la plus petite capitale d'Etat des Etats-Unis.

Il fallait donc parcourir tout ça, itinéraire prévu:

Premier objectif de la journée: le duty free! On a fait le plein de souvenirs a prix cassés. la somme totale des dépense se chiffre alègrement avec deux zéros et Alain a même pris 4 litres de sirop d'érable!

Intérêt de la journée, comme pour tout séjour aux USA: la douane, et les regards assassins des officiers. C'est d'autant plus sympa a vivre que Alain ne comprend que dalle à l'anglais. La perle: le douanier croyait qu'il était acteur dans la vie active.

Un peu après la douane, un petit plein, parce que c'est franchement moins cher dans le pays du sud (l'équivalent de 90cts d'Euro au litre le Sans plomb 87, vous avez bien lu). Et ce sont les îles du Lac Champlain qui nous ouvrent les bras. 50km devant des paysages très calmes, avec de jolies vues.

La descente du lac Champlain nous mène à Burlington, ville réputée être une des plus agréable à vivre aux Etats Unis (son centre est piéton, fait rarissime ici). Burlington est aussi connue car c'est dans cette ville que Ben et Jerry, glacier ultra populaire aux States, a vu le jour. Alain était aux anges de voir des camions de pompiers américains (pour ceux qui ne le connaissent pas, Alain est pompier volontaire).

Après Burlington, direction Montpelier, petit village dont il faut croire que c'est la capitale du Vermont... Parce que pour visiter , il suffit de longer la State Street, et vous avez vu l'intégralité de la ville. Une State House (Parlement) avec la forêt sauvage en arrière plan... Une Cour Suprême du Vermont à peine plus grande que l'Atrium de l'IEP... C'est plutôt rigolo.

Après Montpelier, une traversée de la foret montagneuse. l'occasion de verifier que le Vermont mérite bien son slogan : "Green Moutain State" (l'Etat aux montagnes vertes).

Jour 6 : Rivière du Loup – Montréal, 650km

Dernier jour… Ca sent l’autoroute pour rentrer vite fait à la maison...

Mais non. C’est encore une belle journée de tourisme, bien que le soleil commence à fatiguer un peu après sa présence continue… En ateste la très médiocre vue sur le Saint-Laurent depuis l'hôtel

La journée commence par 1h15 de traversier sur le Saint-Laurent, entre Rivière du Loup et Saint Siméon, accompagnés par les mouettes (ces oiseaux ont décidément moins de charme que les fous de Bassan).

Un deuxième traversier nous mène à Tadoussac, village de 500 habitant l’hiver, village visité par 1000 touriste chaque jour d’été. Le coin est réputé pour son charme mais surtout pour ses baleines. On a la première chose, pour la deuxième, c’est trop tôt.

Après Tadoussac, c’est 180km à travers le Charlevoix pour nous rendre jusqu’à Québec. Relativement méconnu des guides touristiques, le Charlevoix est pourtant une région splendide par ses panoramas et ses petits villages perdus dans une anse au bord du Saint Laurent.

La journée se termine par une 4^e visite personnelle à la chute Montmorency (83m de hauteur). Mais c’est vraiment impressionnant avec ce débit consécutif à la fonte des glaces.

Les 265km restant entre Québec et Montréal ne sont qu’une question de routine. Seul un hamburger ingurgité au A&W l’a cassée.

Jour 5 : Percé- Rivière du Loup, 600km

Une nuit dans une autre auberge de Percé qui brille par son absence de volet, ce qui me vaut une bonne promenade matinale dans Percé.

C’est le temps du retour ! Cette fois, on suit la Côte Gaspésienne du sud, la « Baie des Chaleur », une route qui ne quitte pas la mer des yeux, belle, mais beaucoup moins majestueuse que la route de l’aller : moins de dénivelé des villages plus populeux et surtout plus anglophones. Les noms parlent d’eux même : Hopetown, New Carlisle, Chandler etc…

250 petits kilomètres plus tard, on décide de manger à Campbelton, au Nouveau-Brunswick, la province à l’est du Québec. Juste pour le fun ! Bah ouais, le Canada est tellement grand qu’on en vient à considérer les provinces comme des pays à part entière ! Rien de spécial à Campbelton, hormis la présence de drapeaux acadiens et d’un joli pont qui relie les deux provinces.

Pour rappel bref et sommaire, les acadiens sont les canadiens francophones résidant dans les provinces à l’Est du Québec. A la différence des québécois, les acadiens sont un peuple qui ne s’identifie pas à un territoire particulier et qui vit en diaspora (ils ne vivent plus dans leur terre d’origine, l'Acadie depuis qu’ils en ont été chassés par les anglais en 1755. L'Acadie est aujourd'hui la Nouvelle-Ecosse, province canadienne). Petite illustration pour les intéressés

En rouge la terre constituant historiquement l'Acadie (de 1650 à 1755), désormais anglophone. En Bleu, la répartition actuelle de la population acadienne, vivant majoritairement au Nouveau Brunswick.

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Après cette brève escale, on rentre dans la vallée de la Gaspésie pour retrouver le Saint-Laurent, qui nous guidera jusqu’à Montréal. Une route de transition, avec une rivière à longer, des vallées et des ponts couverts. A part ça… rien.

Et on s’arrête dans la Région du Bas Saint-Laurent à Rivière-du-Loup, ville qu’on avait passé en vitesse à l’aller. On ne peut pas aller plus loin puisqu’il faut prendre le traversier le lendemain pour aller de l’autre coté du fleuve. Point d’intérêt du bled : une chute de 30m de hauteur située en plein centre-ville. Et on s’offre un 4 étoiles pour une chambre avec vue panoramique sur le fleuve !

Jour 4 : Percé, même pas 100km^^

La voiture est encore plus calme que la veille : on reste dans le village !

La journée commence à 4h du mat’ pour moi, juste l’envie de voir le lever du soleil sur le rocher Percé. But du jeu : apercevoir le soleil levant à travers le trou du Rocher (scène qui ne dure que 2 minutes). Encore faut il trouver le point idéal et ce sans bousole… Echec. Le soleil levant est très loin d’être dans l’axe. Mais le point de vue est très sympa. Cette petite aventure m’a valu d’être traité de malade par mes covoitureurs. J’assume^^

La journée commence vraiment par un déjeuner (petit déjeuner) divin préparé par notre hôte du gîte. Une longue balade digestive vers le phare de Percé, en passant par le pied du rocher Percé.

Et l’après midi, normalement prévu dans la montagne surplombant Percé (totalement hostile, pour cause de fonte des neiges tardive), a fini par avoir lieu dans le villages du sud de Percé, après un petit (grand?) détour dans l'arrière pays.

Et une pause à un autre phare (Cap d’Espoir), devenu pour l’occasion un poste d’observation de Fous de Bassan de passage. Ces oiseaux particuliers vivent l’été à l’île Bonaventure, en face de Percé, qui en est le premier foyer mondial (100 à 200 000 oiseaux y migrent l'été).

Enfin au coucher de soleil, un petit apéro avant le retour vers Montréal. 1025 km prévus. Devant le phare de Percé, seuls, avec une table siphonnée au camping voisin, pour l’instant inactif. Comme quoi ça a du bon de venir en basse saison. Alain a apprécié la bière locale, sa vessie a apprécié aussi.

Jour 3, Cap aux-Os – Percé, 110km

Après 1100km de route, on commence a mettre un peu la voiture au régime. Repos pour la matinée, et ce sont les jambes qui prennent le relais dans le Parc de Forillon. 8km à pied, dont quelques centaines de mètres dans la neige. On discute toujours de la bête qu’on a croisé sur le chemin… On a envie de dire que c’était un Orignal… problème : il n’avait pas de cornes^^. Toujours est t’il qu’il y a bel et bien des orignaux dans ce Parc, la preuve par leurs crottes.

8km de marche… tout ça pour atteindre le Cap Gaspé, le point le plus à l’est de la Gaspésie, où on trouve un très beau phare.

Après la marche à pied, une bonne poutine à la Banquise de Gaspé, resto qui n’est pas sans rappeler celui du même nom à Montréal. Alain a risqué l’overdose avec son Hamburger au crabe et sa poutine géante… Heureusement, on l’a un peu aidé à finir^^

Un petit tour dans Gaspé, capitale de la Gaspésie mais ville sans intérêt. juste un pettit intérêt historique, c’est à cet endroit que Jacques Cartier a fait rencontre avec les indiens quand il a découvert le Canada en 1534). Il y a planté une croix pour signifier la présence française. A part cette croix dans Gaspé… rien.

La route qui mène de Gaspé à Percé, est sympa. Avec une belle vue en avant première sur le rocher Percé. Aussi, la mer est d'un calme bouleversant. On comprend mieux pourquoi la région est réputée pour le Kayak de mer.

Pour les photos: http://pignonfromlyon.spaces.live.com/photos/cns!36F0D7E3BCFDF35C!3457/